Comprendre la vie d'un berger et de l'alpage

5 Jours
À partir de 650 €
Au départ de Gap
À partir de 650 € au départ de Gap
Prochains départs
Du 23 juin au 27 juin 2025
à partir de 650 €
Du 07 juil. au 11 juil. 2025
à partir de 650 €
Durée
5 Jours
Période
De juin à septembre
Hébergement
Hôtel/Gîte
Niveau d’effort
Niveau 2
Groupe
4 à 6 participants max.

Programme très complet sur 5 jours et 4 nuits, en immersion complète : déconnexion assurée. Nous sommes ici à domicile, nous connaissons donc personnellement tous les acteurs de ce séjour !

Métier mythique et ancestral, le berger fascine toujours autant. Depuis une grosse dizaine d’années, le retour naturel du loup dans les Alpes françaises a permis au pastoralisme de retrouver sa légitimité. Autrefois laissés en liberté, les troupeaux de brebis sont à nouveau gardés par le berger qui veille sur elles. Ce nouveau séjour, court et très riche à la fois, nous emmène vivre une réelle immersion au cœur de l’alpage dans les paysages somptueux des Alpes du Sud. Nous allons rencontrer des bergers qui vont nous expliquer leurs motivations, leur quotidien et leur travail.

Vu de loin, le métier de berger fait souvent rêver. Mais en quoi consiste-t-il exactement ? Quelle est la différence entre un éleveur et un berger ? Combien de brebis peut garder un berger ? A quoi servent ses différents chiens ? Combien de temps reste-t-il dans l’alpage ? Comment se passe la cohabitation avec le loup ? Les questions sur le sujet sont innombrables, et ce séjour répondra pourtant à toutes les questions que vous pouvez vous poser autour du métier de berger.

Cela fait déjà plusieurs années que nous souhaitions créer un tel séjour dans « notre » vallée du Champsaur. Mais il manquait quelques ingrédients pour la recette parfaite. Cette fois, tous les voyants sont au vert et c’est avec plaisir que nous vous invitons « chez nous » sur ce séjour authentique, riche, varié, accessible au plus grand nombre, pour vivre en privilégiés une immersion dans le milieu montagnard comme peu de gens ont eu la chance de la vivre.

Deux accompagnateurs de la vallée se succèdent selon les dates de départ : Aimée, professionnelle de la montagne avec qui nous avons créé ce séjour, ou Marco, qui est à la fois accompagnateur diplômé et berger lui-même depuis plusieurs années. Ils vous feront visiter la Maison du Berger, passionnant centre d’interprétation des cultures pastorales alpines unique en son genre. Une introduction parfaite pour ce séjour.

Vous aurez ensuite la chance de pénétrer un vallon superbe où nous connaissons là aussi le berger et son aide bergère, mais surtout vous passerez la nuit chez Stéphane, notre ami de longue date, gardien d’un refuge privé qu’il a retapé pierre par pierre depuis plus de 25 ans : autant dire qu’il a vu ce vallon évoluer depuis tout ce temps, et qu’il aura des choses à nous raconter sur le pastoralisme, les bergers, les éleveurs, etc…

Enfin, avec tous ces nouveaux acquis, il sera temps de rejoindre Eric ou Marco selon les dates, qui nous accueillera pour 2 journées et une nuit. Nous aurons ainsi tout le temps d’évoquer avec lui ce métier et d’en comprendre les enjeux, tout en passant la nuit à proximité, dans un gîte géré par la famille de l'éleveur dans un superbe village préservé du massif des Ecrins !

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Notre spécialiste vous accompagne
Matthieu Reynier
Matthieu Reynier

El hombre de la tierra

04 92 49 01 54 Réserver

Points forts & itinéraire

Points forts

  • Un accompagnement de qualité par un accompagnateur diplômé d’état vivant au pays, voire un berger/accompagnateur sur certaines dates de départ
  • Groupe limité à 6 participants : moins d’inertie, une meilleure homogénéité
  • Un programme très complet sur 5 jours et 4 nuits, en immersion complète : déconnexion assurée !
  • 2 nuits en auberge confortable, idéalement située, 1 nuit dans un superbe refuge privé et 1 nuit en gîte dans l'un des plus beaux villages des Ecrins
  • Au menu : visite guidée de la Maison du Berger, randonnées faciles à la rencontre des bergers et d’un gardien de refuge, et 1 journée passée au contact d’un ami berger
  • Paysages somptueux des Alpes du Sud, flore de montagne épanouie à cette saison, et faune omniprésente dans cette partie du Parc National des Ecrins

Itinéraire du voyage

  • Jour 1 Rendez-vous à Gap ou dans le Champsaur, sortie à pied et visite guidée de la maison du berger

    Si vous prévoyez d’arriver en train, nous viendrons vous chercher en gare SNCF de Gap ce matin. S...

  • Jour 2 Départ pour une randonnée à la journée et nuit dans un refuge privé

    Nous quittons notre auberge en y laissant une partie de nos affaires pour monter légers au refuge. ...

  • Jour 3 Descente du refuge, court transfert et montée à pied jusqu'au troupeau où se trouve le berger

  • Jour 4 Journée complète en montagne avec le berger puis retour au gîte

    Aujourd’hui, pas de programme prédéfini : l’idée est de suivre le berger et son troupeau dans...

Dates & Prix

Du 23 juin au 27 juin 2025
Garanti dès 4 inscrits
650 €
Du 07 juil. au 11 juil. 2025
Garanti dès 4 inscrits
650 €
Du 21 juil. au 25 juil. 2025
Garanti dès 4 inscrits
650 €
Du 28 juil. au 01 août 2025
Garanti dès 4 inscrits
650 €
Du 25 août au 29 août 2025
Garanti dès 4 inscrits
650 €

Supplément petit groupe :
Si groupe composé seulement de 4 participants : + 50 € TTC / personne

Détails du prix

France - Comprendre la vie d'un berger et de l'alpage
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Témoignages

« Expérience humaine, sociale et naturaliste très riche , qui m'a appris beaucoup de choses , dans un cadre magnifique et des conditions de groupe, d'encadrement et de rencontres optimales. J'ai un peu souffert physiquement car pas entrainée à la rando en montagne, mais je ne le regrette pas. »

Christiane - Juillet 2024

« Un beau pays montagneux et un voyage court mais dépaysant. Beaucoup de gentillesse, de patience et de cordialité de la part du guide, Marc, et des nombreuses personnes rencontrées au cours de ce séjour, dont on peut apprécier le caractère authentique. Signalons également la proximité avec les bêtes, les moutons, mais surtout les patous et autres chiens de berger, durs à la tâche, mais capable de donner beaucoup d'affection, même à des touristes de passage. J'ai une petite pensée pour Seiko, qui nous a accopagnés tout au long des chemins... ! Bravo pour ce récit édifiant des bergers et de la vie pastorale ! »

Florence - Juillet 2023

Informations pratiques

Informations pratiques

Effort : Niveau 2

Vous aimez marcher ou pratiquer un peu d’activité physique. Certains jours, les randonnées peuvent durer 4 à 5 heures et atteindre 500 m de dénivelé, mais pas forcément tous les jours.

Temps de marche : 3 à 5 heures / jour en moyenne
Dénivelé : 500 m max/jour
Portage : sac à dos journée maximum
Condition physique : Vous êtes en bonne santé et avez l’esprit ouvert


Ce séjour de niveau modéré s'adresse à toute personne en condition physique normale : les randonnées prévues ne dépassent pas 700m de dénivelé positif à la journée. Pour monter au campement chez le berger, la randonnée prévue dure 1 à 2h et ne dépasse pas 350m de dénivelé. Chacun porte un sac à dos ne dépassant pas 7 ou 8Kg.

Hôtel/Gîte

Posez vos bagages dans des petits hôtels ou gîtes que nous avons sélectionnés avec soin pour leur charme ou leur ambiance. Ces lieux de repos et de partage offrent des prestations simples mais un service attentif permettant à nos voyageurs de profiter pleinement des différentes étapes de leur voyage.

Pour la nuit prévue en refuge, si le refuge est complet à la date de la confirmation du groupe, nous camperons sur les terrasses plates situées juste sous le refuge, et nous pourrons malgré tout profiter du refuge pour les repas et la toilette.

- Passeport ou carte d'identité valide sur toute la durée du séjour pour un voyage inférieur à 3 mois pour les ressortissants de l’Union européenne et les Suisses ; le passeport valide au moins 3 mois après la date retour pour les ressortissants canadiens (durée maximale du séjour : 3 mois).

Attention, les cartes d’identité françaises délivrées à des personnes majeures entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2013 sont encore valables 5 ans après la date de fin de validité indiquée au verso. En revanche, aucune modification matérielle n’en attestera.

Pour éviter tout désagrément, on vous conseille plutôt de voyager avec votre passeport.

- Les mineurs doivent être munis de leur propre pièce d’identité. De plus, les mineurs non accompagnés devront présenter une autorisation de sortie du territoire.

Terres Oubliées et Escursia se dégagent de toutes responsabilités si votre entrée dans le pays vous est refusée pour non-respect de ces règle douanière.


COVID : Application des règles en vigueur au moment du départ, merci de vous rapprocher du responsable du séjour pour plus d'informations. Terres Oubliées - Escursia se dégage de toutes responsabilités si votre entrée dans le pays vous est refusée pour non-respect des règles sanitaires et douanières. 

Vaccins conseillés : Nous vous recommandons fortement d’être à jour des vaccinations classiques : diphtérie-tétanos-poliomyélite +/-coqueluche, tuberculose, fièvre typhoïde, hépatites A et B.

Dentiste et médecin : Nous vous recommandons d’effectuer une visite de contrôle avant votre départ.


Conseils

Rapporter avec soi les déchets non-destructibles (sacs plastiques, piles, lingettes, batterie, spray et contenants de produits d’hygiène vides etc..). Rares sont les pays ayant ces structures de gestion et recyclage des déchets. De manière générale limiter les emballages et privilégier les biodégradables. 
A savoir : les destinations interdisant l’importation de sacs plastiques sont de plus en plus nombreuses, éviter d’en emporter en voyage et dans tous les cas les rapporter chez vous si vous en avez. 

Laisser toujours intact un lieu de bivouac ou de pique-nique, même s’il s’agit de déchets qui sont ou semblent biodégradables. 

Chaque voyageur est invité à avoir une consommation d'eau raisonnée lors des douches et encore plus dans les pays où elle se fait rare.

Hygiène : 

  • Savon multi-usages solide et biodégradable (shampoing, corps, lessive) ou liquide en contenant à remplir à chaque voyage.
    Dentifrice bio
  • Crème solaire biodégradable minérale qui respecte les fonds marins.
  • Protection anti-moustiques à l’icaridine (éviter le deet).
  • Gant de toilette et/ou lingettes lavables en tissu, ou biodégradables de type fibre de bambou qui seront séchées et brûlées.
  • Oriculi ou cotons tiges biodégradables
  • Idéalement pour les femmes : coupe menstruelle, serviettes hygiéniques lavable ou culottes menstruelles.
  • Lingette lavable aux ions d’argent pour les pauses pipi en randonnée
  • Mouchoir en tissu

Petit matériel : 

  • Gourde impérative (éventuellement gourde filtrante selon votre voyage) et/ou pastilles purificatrices d’eau / thermos. Nous avons un partenariat avec Katadyn sur la gourde filtrante Be Free et vous pourrez bénéficier d’un code de réduction de 30%, nous le demander à votre inscription.
  • Un kit de couverts réutilisables si demandé dans la liste d’équipements de votre voyage
  • Petite batterie externe (à mettre en bagage à mains)
  • Cendrier de poche pour les fumeurs

Pour aller plus loin

André Leroy : « Le loup a redonné une place aux bergers »

Connu pour sa conduite exemplaire de troupeaux en alpage, André Leroy dit avoir deux cœurs, l’un de berger, l’autre d’écologiste. Cet amoureux des Hautes-Alpes a vu son métier changer avec le retour du loup en France, il y a tout juste trente ans.

 

Dans quelques jours, vous allez monter en alpage pour la 46e fois de votre existence. Qu’est-ce qui vous attire là-haut et vous donne envie de continuer cette activité, à 72 ans ?

C’est une élévation. Ma compagne et moi nous y préparons dès la fonte des neiges. Ici, dans la vallée, on vit relativement simplement mais, quand on monte en alpage, c’est un dépouillement matériel supplémentaire. Nous vivons dans une cabane bien aménagée. Nous emmenons nos quatre chèvres, qui nous donnent le lait pour faire les fromages, et nos poules pour avoir des œufs. Nous fabriquons notre pain sur place. Il y a une source pour l’eau. Nous descendons de temps en temps chercher des produits frais. Quand, en août, nous rejoignons le vallon des Aiguilles, dans le Dévoluy (Hautes-Alpes), c’est une splendeur. Une harde de chamois avec leurs petits nous tient compagnie, à distance… Nous vivons dans l’émerveillement, nous sommes tout le temps en train de nous dire : « Comme c’est beau. » D’où vient cette force du vivant, on ne sait pas. Faire une montagne (1), c’est un peu comme vivre une retraite.

Il y a des moments difficiles aussi ?

Oui, l’alpage, c’est dur. Je le rappelle chaque année aux apprentis bergers de l’école du Merle (2), avant qu’ils montent pour la première fois. Durant quatre mois, toute notre énergie est donnée au troupeau – qui compte au moins mille brebis – et à la montagne. Physiquement, c’est éprouvant, il faut marcher longtemps pour mener les bêtes là où elles doivent manger, les soigner quand elles se blessent. Et s’il y a de longues périodes de mauvais temps, et quand les brebis ne sont pas bien, qu’elles tournent, qu’elles virent, ce peut être très difficile moralement. Même chose quand elles meurent, par accident ou à cause d’un prédateur…

Durant plusieurs années, vous avez travaillé avec un chercheur de l'INRAE (3), Jean-Pierre Deffontaines, pour concilier conduite du troupeau et préservation de l’environnement montagnard. Pourquoi vous êtes-vous engagé dans cette aventure ?

Souvent, j’entendais dire que les troupeaux dégradaient les montagnes par le surpâturage et le piétinement. Or, je voulais être un berger qui prend soin des bêtes autant que de la nature. La brebis est herbivore. Donc notre premier souci concerne l’herbe. On commence par amener le troupeau sur le quartier de début de saison, là où la neige fond en premier. Ensuite, on monte au quartier d’août, le plus en altitude. Et, en septembre, on redescend sur le premier quartier, où l’herbe a eu le temps de repousser. Dans chacun de ces quartiers, on ne lâche pas les bêtes d’un coup ! Notre métier consiste à les faire manger progressivement, en organisant un circuit qui permet de gérer au mieux la ressource : il s’agit de prendre en compte les besoins des brebis, l’état des plantes, le relief du terrain, le climat, la présence ou pas d’espèces protégées sur la zone, etc.

Quelle conséquence ce travail de recherche a-t-il eue sur les pratiques pastorales ?

Aujourd’hui « des bilans de santé de la montagne » sont régulièrement établis dans les pâturages d’altitude. Et pour mettre en œuvre les recommandations formulées, les éleveurs peuvent bénéficier de financements, comme les mesures agro-environnementales.

 

Le loup est revenu en France, depuis l’Italie, voilà trente ans. Comment le retour de ce prédateur a-t-il changé votre vie de berger ?

D’abord, j’ai toujours en tête que je peux avoir une attaque, cela renforce le souci pour le troupeau. Ensuite, il y a eu un gros changement : désormais, les bêtes dorment toutes les nuits dans le parc électrifié, à côté de notre cabane. À l’intérieur de ce parc, il y en a un plus petit que nous déplaçons tous les quatre à cinq jours pour qu’elles restent au propre. Avant, en juillet et août, elles étaient en « couchade libre ». On leur donnait une direction et elles allaient dormir dans des endroits bien précis, parfois loin de notre cabane. Le loup a modifié la façon de gérer l’alpage la nuit, mais aussi le jour. Car le matin, au lieu de démarrer d’en haut, là où dormaient les bêtes, nous devons repartir de la cabane. Cela fait de plus longs déplacements. Toute la gestion de la montagne est transformée, car on ne peut plus effectuer les mêmes circuits. Avant, nous avions une grande latitude. Maintenant, notre travail est plus contraint.

Avez-vous déjà subi des attaques de loup ?

À vrai dire, je ne sais pas. Une seule fois, en 2009, j’ai trouvé cinq brebis tuées, en dehors du parc d’où elles s’étaient enfuies. Par un « grand canidé », selon le constat officiel : on ne sait pas bien si c’était un loup ou un chien errant. Mais j’ai la chance de n’avoir jamais eu de gros dégâts, comme des brebis à moitié éventrées par le loup, des bêtes que l’on bichonne tout l’été… et qu’il faut achever. Alors, oui, je comprends que ce soit très dur à vivre. On est comme le « bon pasteur », qui prend soin de son troupeau et qui souffre avec lui.

Le débat sur le loup est très passionnel en France. Pensez-vous que l’homme puisse à nouveau cohabiter avec cet animal sauvage ?

Oui, je le crois. Depuis que l’humanité domestique des animaux, toutes les sociétés pastorales ont été confrontées aux prédateurs : les panthères des neiges au Tibet, les pumas en Amérique latine, les tigres en Inde, etc. En France, on a oublié le loup durant presque cent ans. On s’est dit « C’est la belle vie ! » et on a pris des habitudes de travail sans lui. Les savoir-faire élaborés au cours des siècles où nous avions vécu avec le loup ont été perdus. Résultat : aujourd’hui, tout est à réinventer. Par exemple, les chiens de protection, qui avaient été reconvertis en chiens de compagnie comme dans Belle et Sébastien, doivent réapprendre à protéger efficacement les troupeaux. Le loup représente vraiment une très grosse contrainte pour nous, mais on peut faire avec en réfléchissant à adapter nos pratiques. Beaucoup de personnes résistent pourtant, et veulent encore l’exterminer. Dans le milieu agricole, si tu ne prends pas position contre le loup, tu es mal vu. C’est ce qui risque de m’arriver d’ailleurs, avec cet article !

Que pourrait-on faire en France pour améliorer cette cohabitation ?

Beaucoup de choses progressent, comme les parcs de nuit à double enceinte ou le développement des chiens de protection, qui sont assez efficaces. Et, grâce aux aides de l’État et de l’Europe, le berger n’est plus seul : les éleveurs sont subventionnés pour employer un aide berger à ses côtés.

Le retour du loup serait finalement bénéfique pour les bergers ?

Le loup a contribué à revaloriser notre métier. Avant, dans le Dévoluy, là où je travaille cet été, les éleveurs avaient pris l’habitude de mettre des grillages tout autour de la montagne et d’y laisser les bêtes paître seules. Il n’y avait plus de problème de salaires mais aussi plus de gestion de l’herbe… Quand le loup est revenu, ils ont eu beaucoup de dégâts sur leurs troupeaux et ont réembauché des bergers. Je constate que dans les alpages, un peu partout, les salaires ont été augmentés, les cabanes améliorées, avec des panneaux solaires et des douches. Les mesures agro-environnementales ont aussi permis de revaloriser notre métier, car le berger a été reconnu dans son rôle de protecteur de la montagne.

Avez-vous un message pour nos lecteurs qui vont randonner cet été dans les alpages ?

D’abord, ne pas parler trop longtemps aux bergers ! (sourire) Car même s’ils donnent l’impression de ne rien faire, ils sont constamment occupés à veiller sur leur troupeau. Et puis, parler de « brebis » et non de « moutons », et de « sonnailles » au lieu de « cloches » !

(1) Faire une saison en alpage.
(2) Centre de formation de bergers situé à Salon-de Provence (Bouches-du-Rhône).
(3) Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

LIEN WEB VERS CET ARTICLE de Véronique Badets pour Le Pèlerin

https://www.lepelerin.com/dans-lhebdo/rencontre/andre-leroy-le-loup-a-redonne-une-place-aux-bergers/

Une journée qui débute tôt

Six heures, le réveil sonne. Au début de la saison, avec la chaleur, les brebis préfèrent manger « à la fraîche » et s’arrêtent aux heures les plus chaudes. Il ne faut donc pas traîner pour les lâcher. Je file libérer les chiens attachés pour la nuit devant la cabane. J’allume la radio pour écouter la météo du jour et j’avale un café tout en préparant mon sac pour la journée : un couteau, un pique-nique, une veste et un pantalon de pluie, un livre, une bouteille d’eau et quelques vêtements chauds. Car dès que le soleil se couche, ou en cas de mauvais temps, la température peut vite chuter en montagne. Alors mieux vaut prévoir, car rien de plus désagréable que de garder en ayant froid ou en étant mouillé. Et le temps peut changer tellement vite qu’il vaut mieux être trop prudent.

Inspection du troupeau

J’attrape mon bâton et mes jumelles, j’appelle mes chiens et, avec l’aide-berger, nous voilà en marche vers le parc de nuit où dorment les brebis à quelques mètres de la cabane, parfois plus loin selon les quartiers. Avant de partir pour la journée, nous faisons un tour du troupeau, pour repérer les éventuelles boiteuses, les brebis blessées ou malades sur lesquelles nous effectuons quelques soins. La pharmacie d’alpage est rudimentaire et contient les quelques remèdes essentiels pour parer au plus urgent. C’est surtout des boiteries que nous avons à traiter ou des blessures qui s’infectent à cause des mouches, parfois une patte cassée. En cas de pathologies plus graves, notamment des avortements (en fin de saison), il nous faudra alerter les éleveurs qui viendront récupérer leurs brebis et éventuellement décider d’un autre traitement avec le vétérinaire. Si nous jugeons que certaines brebis sont trop faibles pour suivre le troupeau, nous les laissons pour la journée dans un petit parc « infirmerie ».

Top départ !

Une fois le parc ouvert, nous donnons le biais au troupeau à l’aide des chiens, c’est-à-dire que nous nous donnons la direction de départ selon le circuit que nous avons décidé de faire pour la journée, et le quartier de pâturage vers lequel nous voulons aller. Généralement, une fois l’orientation donnée, le troupeau suivra plus ou moins toujours le même circuit, en fonction du relief et de la végétation.

Nous accompagnons ensuite le troupeau, en essayant de le dépasser sans le déranger afin d’aller leur distribuer leur dose de sel. Les sacs ont été apportés en début de saison par héliportage ou à dos d’ânes et ont été disposés dans des bidons étanches ou sous des rochers, à des points stratégiques de passage du troupeau. Il s’agit généralement de zones avec des pierres plates sur lesquelles on dispose des petits tas de sel autour desquels tout le troupeau pourra se répartir sans se bousculer.

Gérer le déplacement du troupeau 

Le reste de la journée consiste à gérer le déplacement du troupeau afin qu’il effectue le circuit de pâturage que nous avions prévu. Il s’agit alors d’éviter que les brebis n’aillent dans des zones qui sont destinées à être pâturées plus tard dans la saison, parfois de les contenir dans une zone qu’elles apprécient moins mais sur laquelle il est nécessaire que la végétation soit davantage consommée. Il faut également les empêcher de dépasser certaines limites pour éviter qu’elles n’aillent dans l’alpage du voisin, ou pire, se mélangent avec son troupeau !

Si le temps est pluvieux, venteux ou orageux, il faudra s’adapter, conduire son troupeau là où il pourra pâturer le mieux possible. Il faut aussi s’assurer que le troupeau reste bien solidaire, qu’aucun lot ne part dans une autre direction sans suivre le reste de ses congénères. Cela peut s’avérer délicat dans les zones boisées où il est difficile de voir l’intégralité d’un troupeau parfois très grand. Pour cela, nous nous aidons de brebis repères que nous comptons régulièrement durant la journée : les brebis noires, les brebis familières, celles qui portent des sonnailles, bref, celles qui sont facilement repérables dans la masse. Les chiens sont des partenaires précieux pour la conduite quotidienne du troupeau. Ils sont le prolongement du berger et nous évitent de nombreux kilomètres. Ils sont aussi des compagnons avec qui nous partageons notre quotidien, de véritables collègues de travail.

Un moment de répit : la chaume

Aux heures les plus chaudes, les brebis s’arrêtent à l’ombre d’un bosquet d’arbres si possible ou sinon se rassemblent pour abriter leur tête à l’ombre du poitrail de leur voisine. Elles s’arrêtent de manger pour ruminer et se reposer : c’est la chaume. C’est l’heure à laquelle nous pouvons manger, éventuellement faire une sieste à côté du troupeau car la journée finira tard ce soir. Les zones de chaumes sont généralement les mêmes d’année en année et sont connues des brebis. Si la cabane n’est pas trop éloignée, nous ramenons parfois les bêtes pour les parquer à proximité. En juillet, lorsque le troupeau est à une altitude plus basse, et la nuit tombe plus tard, cette pause peut durer jusqu’à six heures. C’est aussi un moment qui nous permet d’accomplir quelques tâches quotidiennes néanmoins indispensables : préparer le repas du soir, faire la lessive (à la main !), couper du bois, déplacer le parc de nuit… Mais plus la saison avance plus les journées et le temps de chaume se raccourcissent, nous restons donc généralement avec le troupeau afin d’être sur place lorsque les brebis repartiront pâturer.

Une journée qui finit tard

En période particulièrement chaude, les brebis auraient naturellement tendance à manger pendant la nuit, lorsque la température est plus supportable. Le retour quotidien en parc de nuit (du fait de la présence du loup) les en empêchant, il faut alors rester assez tard avec le troupeau avant de les rentrer. C’est le moment où nous estimons si l’objectif de la journée a bien été atteint : en observant la panse des animaux, il faut que celle-ci soit bien rebondie jusqu’à former une petite bosse sur le flanc. Dans ce cas, les brebis sont « pleines », et peuvent ruminer toute la nuit. Nous les enfermons dans des filets électrifiés avec les chiens de protection que nous nourrissons avant de laisser les brebis pour la nuit. Une légère appréhension est toujours palpable au moment de quitter le troupeau : la nuit va-t-elle bien se passer ? Qu’allons-nous trouver demain matin ?

Le confort de la cabane mais le stress du loup

Nous regagnons la cabane aux alentours de 22 heures. Aujourd’hui, beaucoup sont équipées de panneaux solaires, d’une douche et d’un poêle à bois, ce qui nous permet d’avoir un peu de confort après des journées parfois rudes. Il n’est pas rare que la nuit soit hachée, réveillés par des aboiements. L’hypothèse d’une attaque de loup traverse forcément l’esprit. Alors si les aboiements se font trop insistants, on se lève : il faut vérifier… Être berger en montagne, c’est aussi prendre la responsabilité d’un troupeau, le temps d’un été. Désormais aléatoires, imprévisibles, les attaques sont un élément supplémentaire à gérer. Et tout comme nous attachons de l’importance à redescendre de « belles brebis », qui ont bien profité de l’herbe des estives, essayer d’éviter les attaques de loup est aussi une mission que nous avons dû endosser.

Le saviez-vous ?

L’aide-berger

Pour la protection des troupeaux dépassant 1 200 têtes, les éleveurs ont la possibilité d’embaucher un aide-berger qui seconde le berger dans son travail quotidien. Il effectue les tâches relatives au surcroît de travail imposé par la mise en place et l’entretien des moyens de protection (chiens de protection, parcs de nuits). Il soutient le berger dans toutes les autres tâches quotidiennes : soins, ravitaillements, changements de quartier voire garde du troupeau « dans la mesure où elle est supervisée par le berger ou par l’éleveur ». Quand la cohabitation se passe bien, l’aide-berger est un soutien important, d’autant que la présence du loup impose une présence quasi-permanente auprès du troupeau.

(D’après Le Petit Manuel du Berger d’Alpage).

Le quartier

Le quartier est la zone de pâturage disposant de tous les éléments nécessaires à la vie du troupeau pendant une période de la saison (aire de repos, eau…). Le quartier d’août se situe généralement le plus en altitude.

Saviez-vous que le nom du massif des Alpes vient du mot "alpe", qui servait autrefois à désigner l'alpage ? C'est dire si les alpages, ces grandes prairies d'altitude situées au-dessus des forêts où pâturent les troupeaux de moutons ou de vaches en été, ont de l'importance ! 

Depuis la préhistoire

Des archéologues ont trouvé des traces de campements préhistoriques (entre - 11 000 et - 5 000 ans) ainsi que de nombreux morceaux d'objets taillés en silex dans les alpages du parc national des Ecrins. Ils ont aussi trouvé des restes de cabanes pastorales datant de 4 500 ans ! Les hommes, dès qu'ils ont eu des animaux domestiques (bétail), ont commencé à s'installer dans les alpages en été pour les faire pâturer.

Pourquoi tant de déplacements ?

En montagne, pendant de longs mois d'hiver, la neige recouvre tout : plus d'herbe à brouter ! Les bêtes doivent rester à l'étable où elles sont nourries avec du foin.

En avril-mai, quand l'herbe a repoussé autour des villages, les bêtes peuvent enfin sortir. Fin juin, l'herbe est suffisamment haute dans les alpages pour qu'elles puissent y aller. C'est la transhumance ou "amontagnage". Les troupeaux vont passer 3 à 4 mois dans les alpages.

Les prairies situées entre les villages et les alpages sont fauchées pour faire du foin : l'herbe, une fois séchée, est rentrée à l'abri. Il en faut beaucoup pour nourrir tout le troupeau en hiver ! En septembre-octobre les troupeaux redescendent. Ils restent autour des villages tant qu'il ne neige pas avant de retrouver l'étable.

Petites et grandes transhumances

Les alpages accueillent aussi des troupeaux venant de plus loin : une bonne partie d'entre eux vient du sud de la France. La transhumance se fait en camion : ils sont en bas des alpages en quelques heures. Avant, les troupeaux mettaient plusieurs jours pour venir de Provence à pied. 

Beaucoup de choses ont changé depuis une centaine d'années. Comme il y a moins de troupeaux dans les communes du massif, et qu'il est difficile de faucher dans les pentes, de nombreuses prairies de fauche ne sont plus utilisées. Elles sont pâturées ou abandonnées, ce qui les modifient (elles s'embroussaillent). C'est dommage car ces prairies sont très riches en biodiversité, avec de nombreuses espèces de plantes, d'insectes et d'oiseaux.

 

La vie dans l'alpage

Dans le parc national des Ecrins, ce sont surtout des ovins (moutons) qui occupent les alpages : environ 130 000 moutons et 6 000 vaches (bovins) ! Les éleveurs louent l'alpage à la commune qui, généralement, en est propriétaire.  Quelques petits troupeaux (d'environ 300 bêtes) ne sont pas gardés. Les éleveurs montent les voir de temps en temps.

Mais la plupart des troupeaux sont gardés. Ils appartiennent à plusieurs éleveurs qui emploient un berger ou une bergère pour gérer le troupeau et l'alpage pendant tout l'été. Le berger emmène les bêtes là où l'herbe est nutritive, il veille à ce qu'elles mangent suffisamment mais sans abîmer les sols : l'herbe doit repousser pour les années suivantes. Il les surveille, les soigne, change de quartier (juillet et août) pour utiliser tout l'espace au mieux, enferme le troupeau la nuit dans un parc clôturé pour le protéger des prédateurs (chiens errants, loup).


Il est aidé par ses chiens de conduite et parfois par un ou plusieurs chiens de protection (patous).
Le berger dort dans une cabane pastorale. Il y en a souvent deux ou trois sur un alpage, situées dans les quartiers de juillet et d'août. Les conditions de vie sont rustiques ! Certaines cabanes sont accessibles en voiture mais souvent, on ne s'y rend qu'à pied. Pas d'électricité (mais de l'éclairage fourni par un panneau solaire), pas de salle de bains. Souvent, le portable ne passe pas, pas d'internet !

Attention, fragile ! 

Les alpages sont le résultat de plusieurs milliers d'années de pastoralisme. Ils sont constitués en grande partie d'un milieu naturel d'altitude appelé pelouse alpine, au-dessus de la forêt. Mais dans beaucoup d'endroits, l'homme a défriché le haut de la forêt pour les agrandir.

Ils abritent des espèces végétales ou animales fragiles. Des maladies peuvent se propager entre faune domestique et faune sauvage (bouquetins, chamois). Les troupeaux peuvent brouter des plantes rares. Le Parc national des Ecrins met en place des mesures de protection avec les éleveurs et les bergers. Par exemple, pour éviter de faire pâturer les bêtes à certaines périodes et à certains endroits pour protéger les poussins du tétras lyre ou la reine des Alpes.*

Je me promène dans les alpages

Si vous allez vous balader en montagne, vous traverserez sans doute un alpage.

N'oubliez pas ces quelques consignes :

  • Les cabanes pastorales appartiennent aux communes, elles sont réservées aux bergers. C'est leur maison pour l'été. On ne peut pas y entrer, même pour voir "comment c'est à l'intérieur".
  • Même hors du cœur du parc national, un chien doit être tenu en laisse.
  • Si vous approchez d'un troupeau, n'effrayez pas les bêtes ! Marchez doucement, sans crier. Si c'est possible, contournez le troupeau et ne passez surtout pas au milieu. S'il y a un patou avec le troupeau, restez à distance.
Dans un souhait de redistribution de la valeur nous avons choisi de collecter un montant précis par voyageur parti dans l’année (inclus dans le prix du voyage, pris sur notre marge exclusivement) : 2 euros pour un voyage en France / 4 euros pour un voyage en Europe et 6 euros pour le reste du Monde. À la fin de l’année Escursia/Terres Oubliées abonde et multiplie par deux ce montant. Nous publierons un rapport d’activité à la fin de chaque année pour décrire comment ces dons ont été distribués aux 4 associations/ONG sélectionnées à savoir l'ASPAS, Coeur de forêt, Project Rescue Ocean et ASA Madagascar. En savoir plus sur les associations choisies et sur les projets financés.

Questions fréquentes

Vous avez des questions ? Les réponses se trouvent peut-être ici :

  1. Le descriptif : Prenez bien le temps de lire les informations inhérentes au voyage contenues dans nos fiches techniques. Vous y trouverez de nombreux renseignements pratiques indispensables à la préparation de votre voyage. N'hésitez pas à nous contacter pour toute précision ou demande particulière.
  2. L’inscription : Chez Terres Oubliées, elle se fait par téléphone et via votre espace personnel. Il vous suffit de rentrer en contact avec nous : les coordonnées du créateur du voyage qui vous intéresse se trouvent en haut de chaque page des voyages sur le site internet. Nous vous préparons un devis avec un plan de vols valable entre 2 et 5 jours, le temps pour vous de prendre votre décision.
  3. La confirmation : Nous matérialisons votre inscription par la mise à disposition dans votre espace perso, d’un bon de commande récapitulant les conditions de votre voyage. Il vous faudra le valider pour confirmer définitivement votre participation. A l’inscription, nous vous demandons un acompte de 40 %. Le solde de votre dossier devra nous parvenir au plus tard 45 jours avant la date de départ. A réception de celui-ci, une facture soldée vous sera envoyée.
  4. Le Dossier Voyage : Une quinzaine de jours avant votre départ, vous recevrez un mail vous invitant à vous rendre sur votre espace personnel où vous trouverez tous les éléments nécessaires à votre départ : contacts sur place, lieux et horaires de rendez-vous, vos billets d'avion ainsi que toutes les informations utiles.
Notre assurance fonctionne dès l’inscription et ce quelle que soit la date de réservation de votre voyage…

Important : Concernant la billetterie, les compagnies aériennes nous obligent à émettre les billets de plus en plus tôt, nous avons donc souscrit des garanties qui nous permettent le remboursement des frais réels d’annulation si le dossier sinistre est pris en charge. Si vous ne souscrivez pas notre assurance annulation spécialement conçue à cet effet (émission des billets d’avion à plus d’un mois du départ), nous vous invitons à prendre contact avec votre assurance afin de vous assurer qu’elle prendra en charge tous les frais engendrés par une émission de billet d’avion à plus d’un mois de votre départ. Dans tous les cas, si Terres Oubliées émet votre billet d’avion à plus d’un mois de votre départ et que vous annulez votre voyage sans assurance annulation, Terres Oubliées vous facturera les frais engendrés par cette émission de billet d’avion déduction faite d’un remboursement éventuel de la compagnie aérienne.

Concernant l’assurance assistance – rapatriement : les assurances classiques (carte bancaires ou personnelles multirisques) ne couvrent généralement pas les frais liés au « rapatriement primaire », c'est-à-dire depuis votre lieu de trek jusqu’à la ville la plus proche. Si un 4x4 doit être spécialement dépêché pour vous récupérer quelque part dans le désert, le coût de cette prestation n’est pas pris en charge par les assurances classiques. Notre assurance est spécialement étudiée pour couvrir cela.

Au moment de l’inscription, Terres Oubliées vous propose de souscrire aux différentes assurances proposées par notre partenaire ASSURINCO qui comprend les différentes options suivantes citées ci-après. Si vous choisissez de souscrire à l'une d'entre elles, toutes les précisions concernant les modalités et coût de celle-ci vous seront communiquées par votre conseiller au moment de votre inscription. Le détail précis des conditions de fonctionnement de nos assurances pourra vous être envoyé avant votre inscription sur simple demande.

Assurance Multirisque Confort Monde
Ce contrat très complet vous permet de bénéficier des garanties suivantes : annulation (maladie*, décès d'un proche etc.), assistance rapatriement, frais de recherche ou de secours, remboursement complémentaire des frais médicaux et avance des frais médicaux à l'étranger, dommages aux bagages, interruption de séjour, retard de transport, départ et retour manqués, responsabilité civile vie privée à l'étranger... Cette assurance sera facturée en fonction du montant unitaire de votre voyage selon le barème suivant :

58 € /personne pour les voyages compris entre 1201 € et 2000 €

84 € /personnepour les voyages compris entre 2001 € et 4000 €

149 € /personne pour les voyages compris entre 4001 € et 8000 €

266 € /personne pour les voyages compris entre 8001 € et 15 000 €

* Maladie : Inclut les épidémies ou pandémies type Covid 19 à savoir résultat positif d'un Test PCR avant départ uniquement pour les destinations qui l'imposent, une franchise de 10% du montant des frais d'annulation sera retenue. Annulation suite impossibilité de se faire vacciner avant départ, Rapatriement en cas d'épidémie ou de pandémie à destination, pris en charge des frais hôteliers suite à une mise en quatorzaine à destination…

Limitation de la garantie : L’indemnité due en vertu de la garantie. Annulation ne peut dépasser le montant réel des pénalités facturées dans la limite du barème fixé aux conditions particulières suite à l’annulation du voyage. Dans tous les cas, l’indemnité ne pourra excéder les montants suivants : pour toutes prestations : maximum de 50 000 euros TTC par personne avec un maximum de 135 000 euros TTC par évènement, quel que soit le nombre de personnes assurées.

Assurance Multirisque Confort France
Ce contrat très complet vous permet de bénéficier des garanties suivantes : annulation (maladie*, décès d'un proche etc.), assistance, rapatriement, frais de recherche ou de secours, remboursement complémentaire des frais médicaux et avance des frais médicaux, dommages aux bagages, interruption de séjour, retard de transport, départ et retour manqués, responsabilité civile...Cette assurance sera facturée 22 € par personne pour tous les voyages en France quel que soit le montant du voyage.

Assurance complémentaire CB Multirisque Confort Monde
Ce contrat permet de compléter les plafonds et/ou garanties de votre carte bancaire pour bénéficier des garanties suivantes : remboursement des frais d'annulation, dommages aux bagages, interruption de séjour, individuelle accident, responsabilité civile vie privée à l'étranger, assistance rapatriement, frais de recherche et de secours, remboursement complémentaire des frais médicaux et avance des frais médicaux à l'étranger... Cette assurance sera facturée en fonction du montant unitaire de votre voyage selon le barème suivant :

18 € /personne pour les voyages compris entre 200 € et 1200 €

28 € /personne pour les voyages compris entre 2001 € et 5000 €

69 € /personne pour les voyages compris entre 5001 € et 15 000 €

Assurance Assistance Rapatriement
Ce contrat permet de bénéficier des garanties suivantes : assistance rapatriement, frais de recherche et de secours, remboursement complémentaire des frais médicaux et avance des frais médicaux à l'étranger. Cette assurance sera facturée 1 % par personne quel que soit le montant du voyage. Réduction Famille : Sur toutes les assurances une réduction de 30% sera appliquée sur le montant de celle-ci pour toute famille de 4 à 9 participants qui s'inscrit sur un même voyage et qui fera l'objet d'une seule facture.

Important : En cas de non souscription à l’une des assurances citées ci-dessus, nous vous demanderons via votre espace personnel au sein de notre site internet, de renseigner la rubrique concernant les coordonnées précises de votre assurance personnelle avec numéro de police, nom de l'assurance et numéro de téléphone d'assistance. En cas de sinistre, nous pourrons ainsi contribuer à mettre en jeu vos garanties d’assurances si vous n'êtes pas en mesure de le faire vous-même.

Personnalisez ce voyage

À deux ou à plusieurs, en famille ou avec vos amis, un voyage sur-mesure selon vos envies !

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Indépendant et responsable depuis plus de 20ans

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Engagés pour la planète

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