Mongolie Voyage Photo : Aigliers de Sagsay et lumières dorées de l'Altaï

Vol de nuit pour Oulan-Bator.

Arrivée à Oulan-Bator dans la matinée. Installation à l’hôtel à Oulan Bator. Visite de la ville et du grand monastère Gandan. Il y a à Oulan Bator 7 principaux monastères et plusieurs temples et palais, dont les plus visités sont le Gandan et le Bogdo Khaan, ou palais d’hiver, dont la construction a débuté en 1890. Rencontre avec notre équipe.

Oulan Bator est construite sur les berges de la rivière Tuul, anciennement Urga, en l’honneur du fils d’un grand seigneur Mongol. Le nom de Oulan Bator fut donné à la capitale de la Mongolie, lors de la révolution de 1921. Ce nom signifie « héros rouge ». Les rues de la capitale sont bien moins mouvementées en hiver qu’en été, mais il y règne une agitation permanente, y compris tard dans la nuit. La ville est divisée en plusieurs quartiers qui présentent de grandes diversités, on peut aussi y voir des yourtes en plein centre ville. La croissance d’Oulan Bator est surprenante et vous trouverez dans la capitale toutes les commodités de la vie moderne…

Aujourd'hui, nous prenons un vol intérieur en direction de Khovd  pour rejoindre l'Altaï et le far-west mongol ! Khovd est la principale ville de l'ouest de la Mongolie, son histoire remonte à l'époque mandchoue, la ville était alors un comptoir commercial et un poste frontière des plus importants. Aujourd'hui, son activité est plus modeste, mais la ville reste très dynamique et sa population est assez importante, avec un peu plus de 30 000 habitants. Khovd possède également l'une des rares universités en dehors d'Oulan-Bator. À l'ouest de Khovd se trouvent les montagnes Hökh Serkhiin (Chèvre bleue), un parc national des montagnes de l'Altaï qui abrite tous les mammifères de l'Altaï, notamment le léopard des neiges, le mouflon d'Argali et le bouquetin de Sibérie. Installation à l’hôtel local.

Direction Khar Uus. Le parc a été créé en 1997, puis désigné comme site Ramsar (zone humide d'importance internationale) en 1999. Les lacs possèdent les plus grandes roselières d'Asie centrale. Entourés de paysages désertiques, le parc englobe une chaîne des trois lacs, Khar-Us Nuur, Khar nuur et Dörgön. Les 3 lacs sont bordés de marais et de roselières qui constituent une importante zone de reproduction pour les oiseaux, dont plus de 200 espèces ont été identifiées dans le parc. L'avifaune comprend le plongeon catmarin, le plongeon arctique, le canard huppé, l'oie cygnoïde, le goéland royal, l'érismature à tête blanche, l'aigle pêcheur de Pallas, le pélican dalmate, le grand cormoran, le grand pluvier des sables et les grandes aigrettes, que l'on peut observer sur les rives des lacs et dans les détroits. Quelque 20 000 personnes, principalement des éleveurs nomades, vivent dans le parc Khar Us. Leurs migrations peuvent couvrir une assez longue distance, car les précipitations ne sont en moyenne que de 120 mm par an et parfois de 70 mm seulement. En outre, les rives du lac abritent trop de moustiques en été, c'est pourquoi les éleveurs emmènent généralement leur bétail à des altitudes plus élevées. Le parc est l’endroit idéal pour les amateurs de photos animalières, mais aussi de paysages, ou autres. En fin de journée, vous rentrerez à Khovd pour y retrouver le confort de la civilisation moderne.

Nous quittons les terres kazakhes pour pénétrer dans les vastes steppes de la vallée du Tsambagarav. Sommet mythique qui se dresse à plus de 4 000m au-dessus des steppes, un contraste saisissant après les vallées semi-arides de Bayan Ulgii et Kharuus. Nous passons tout d’abord par le lac Tolbo, avant de nous rapprocher du sommet enneigé du Tsambagarav. Rencontre avec une famille nomade chez qui nous passons la soirée. Nuitée sous tente ou sous la yourte, en fonction du moment et du groupe.

Nous prenons ce jour la route vers Sagsay, petit village situé à une trentaine de kilomètres d’Ulgii. Sagsay est perdu au milieu d’immensités. C’est non loin de ce hameau que nous retrouvons Amarbeck l'aiglier chez qui nous logerons ce soir. C'est une journée privilégiée que nous passons aujourd'hui avec la famille d'Amarbeck , Kazakh et dresseur d’aigle.  Rencontre avec la famille et découverte de la culture « Burguichin » (aiglier). Ils nous parlent du festival et de la fameuse chasse à l'aigle. Ici, seul le chasseur s’occupe de l’aigle, lui seul le nourrit et sous la yourte tout le monde parait respecter le lien qui unit les deux partenaires. L'ambiance festivalière monte peu à peu ici pour ce qui constitue chez les mongols et en particulier dans cette région d'origine kazakhe, l'événement de l'année. Tout ici tourne autour de la chasse à l'aigle et des festivals, dont celui de Sagsay auquel nous allons assister après l'aventure de la chasse à l'aigle. Chaque famille les prépare soigneusement. L'occasion de commencer à tisser les liens avec les familles et à découvrir cet univers passionnant et inconnu.  Soirée sous la yourte avec vos hôtes.

Départ pour Ulaan Khuus, ou vers une autre zone, où se déroulera la chasse. Ce sont les chasseurs qui détermineront l’endroit, principalement en fonction de la météo et des vents. Ulaan Khuus est un autre sum, ou village en mongol, lui aussi perdu entre vallons et rivières. Vous serez accueilli dans la maison typique de Murat. Dans cette région ou rares sont les arbres, les habitants ont mis au point une technique pour construire leurs briques, « blocs » comme ils appellent cela, et construisent leurs habitations en utilisant ces « blocs » et quelques rondins de bois. Murat est aussi Burguitchin, comme l’était son père, son grand-père et le grand-père de son grand-père…..on naît Burguitchin. En compagnie de Murat, vous pourrez voir cette complicité, cette symbiose entre l’homme et son aigle. Mais l’homme reste très fier de cet héritage et n’en dévoilera qu’une partie…… reste à vous le soin de savoir mettre Murat en confiance pour qu’il en dise un peu plus… Préparation pour la chasse : rencontre avec toute l’équipe des chasseurs et certainement quelques rabatteurs, longues discutions, bavardages, chacun doit savoir ce qu’il aura à faire… Puis, le plus important, « où aller ? » car le gibier bouge, change de vallée en fonction des vagues de froid, des vents dominants et de la présence de prédateurs. Il faudra de longues heures de palabres avant de clôturer les préparatifs. La soirée sera certainement bercée par des chants kazakhs entonnés entre deux mets locaux. Nuitée sous la yourte, en compagnie d’une partie de l’équipe…

Nous partons en immersion totale afin de suivre une chasse à l'aigle authentique et dans le respect mutuel de cette tradition. Avec l’équipe des Burguichins, à cheval et que vous suivez en véhicule, commence l'aventure kazakhe. Pour cette partie, seuls les burguitchins ont leur mot à dire, ce sont eux qui organiseront la chasse, choisiront les endroits, et les familles, chez qui vous dormirez. Il s’agit bien d’un séjour authentique où les chasseurs pratiquent leur art en toute liberté, il vous faudra donc vous plier quelque peu à leurs souhaits et la programmation du séjour ne peut déterminer à l’avance les diverses conditions, de météo, de gibier et autres paramètres qui seront les critères pris en compte pour ces journées d’aventure kazakhe. À la fin de cette chasse, nous quitterons les aigliers en espérant  les retrouver durant le festival, une fois les liens tissés... Une expérience unique et exclusive à vivre en compagnie de nos amis burguichin kazakhs, de votre guide/traducteur local, de votre chauffeur et de notre accompagnateur et photographe Nicolas Fragiacomo. Au milieu de paysages grandioses. Des moments et des images qui resteront gravées dans votre mémoire… Le soir du « Jour 11 », retour vers Ulaan Khus. Soirée festive pour célébrer la fin de cette chasse…. En espérant qu’elle aura été fructueuse…

La chasse à l'aigle est une tradition très ancienne des peuples ou tribus de cavaliers uniquement. Le chasseur doit pouvoir se déplacer rapidement avec son aigle, et grimper en hauteur, il doit aussi être prêt à aider son aigle si besoin, seul le cheval donne cette rapidité et souplesse de mouvements. Le peuple kazakh installé à l'extrême ouest de la Mongolie perpétue encore aujourd’hui cette chasse traditionnelle. Le chasseur repère, au printemps, un nid d’aigle et doit attendre que l’aiglon soit suffisamment mature pour pouvoir l’enlever à ses parents, sans toutefois qu’il ait terminé de mettre son plumage. Les aiglons sont capturés au nid, généralement durant l’été. Les nichées sont majoritairement de 2 aiglons et très souvent un seul survivra ; les chasseurs tentent de capturer l’aiglon au moment où ils sont encore 2 dans le nid, choisissant de préférence une femelle, réputées comme étant plus agressives que les mâles. Ramené au camp, l’aiglon est capuchonné et posé sur un perchoir ne lui permettant pas de s’endormir, ceci pour lui faire perdre ses repères et aussi vaincre sa résistance. L’aiglon est nourri comme le font ses parents, ce qui doit rassurer et limiter le stress généré par sa capture, l’assimilation se fait alors doucement et la relation entre l’aiglon et le chasseur commence à s’établir. Les mois suivants, le dresseur lâche son aigle vers des bouts de viande posés à quelques mètres. Le dresseur passe une large partie de la journée à entraîner et entretenir les relations avec son aigle, le nourrir, l’entraîner à chasser, lui laissant de plus en plus de liberté. Dans les cabanes ou yourtes des familles kazakhes, il y a un coin bien particulier destiné à l’aigle, pour lui réserver le plus de tranquillité possible, parfois une yourte entière lui est destinée. L’entraînement dure plusieurs mois, avant que l’aigle ait acquis suffisamment d’expérience pour sa première chasse. Les jeunes aigles sont alors lâchés sur du petit gibier, très souvent sur des lapins ou lièvres, viendra plus tard la chasse au renard.

Aujourd'hui, nous partons assister au festival des aigliers de Sagsay, le vrai visage de la culture et du pays, défilés, ambiance et gaîté… À vous de le vivre !! Dagii ou son fils sera là pour s’occuper de vous comme il sait si bien le faire et vous faire découvrir et apprécier sa culture. Vous assisterez à la cérémonie d'ouverture et à tout un panel de démonstration des traditions nomades et kazakhes entre 9h et 18h. Retour à Ulgii par la piste qui nous offre ces paysages sauvages. C'est aussi pour nous l'occasion de nous remettre de ces dernières journées  et de retrouver un peu plus de confort avant le retour vers Oulan-Bator et la suite et la fin de notre programme. 

De bonne heure, départ pour l’aéroport et arrivée à la capitale en début d’après midi. Avec un décalage horaire d’une heure. Nous sommes accueillis par notre équipe qui nous conduit directement vers Khustay, un parc où vit en liberté un large population de chevaux de Przevalski. Nous nous installons au campement  de yourtes du parc  en fin d’après-midi, c'est le meilleur moment pour observer la faune ou en tout cas, prendre nos marques pour préparer la journée du lendemain.

Nouvelle journée dédiée à la photographie, vous avez toute la journée, tôt le matin au coucher du soleil pour capturer des images....

Le parc naturel de Khustay : Il se trouve à 90km de la capitale Ulaanbaatar, sur la route qui même à Khogno Khan et Kharkhorim, ancienne capitale du pays à l'époque de Gengis Khan.  Le gouvernement mongol a déclaré le parc Khustai comme zone spécialement protégée en 1993, un an après le lancement du projet de réintroduction du Takhi au Hustain Nuruu. Le parc de Khustay couvre 50,6 ha et abrite plus de 400 espèces de plantes et lichens. Vivent là 44 espèces de mammifères dont le cerf rouge, la gazelle de Mongolie, le chevreuil, le sanglier, le mouton sauvage, les bouquetins, marmottes mongoles, loups gris, lynx, chat sauvage «Pallas», renard roux, renard des steppes «Corsac» et autres. On peut y voir plus de 200 espèces d'oiseaux, dont l'aigle royal, le gypaète, la grande outarde, cygnes et cigognes noires, des perdrix et autres chouettes.vLa diversité des biotopes sert d’habitat à une multitude d’insectes.

Le cheval de Przewalski : Le cheval de Przewalski (Takh ou takhi en mongol) est l'ancêtre des chevaux domestiques d'aujourd'hui. Cependant, en tant qu'espèce, il n'a jamais été domestiqué et il est le dernier vrai cheval sauvage. Le nom Przewalksi vient du colonel Nicolaï Przewalski, un explorateur russe qui avait observé le cheval dans le désert de Gobi en 1879 et qui plus tard l'avait identifié comme une espèce inconnue des scientifiques occidentaux. Ce cheval « d’origine » est celui représenté sur les peintures rupestres des groupes européens, il n’a jamais vraiment disparu des steppes de Mongolie, mais était en voie d'extinction, jusqu’à sa réintroduction au début des années 2000.

Trajet retour, installation à l’hôtel et après-midi relax pour vous laisser le temps de revenir à la réalité. En fin d’après-midi, RDV avec votre guide pour aller dîner.

De bonne heure, nous sommes conduits à l'aéroport et arrivons en théorie le jour même.