Kenya Safari en bivouac de Samburu à Maasai Mara

Départ de Paris Charles de Gaulle en fin de soirée.

En cas de vol de jour si les vols sont complets ou les classes économiques non disponibles, une nuit supplémentaire non incluse sera à prévoir à Nairobi (+transfert aéroport/ diner).

Arrivée à la mi-journée à Nairobi. Accueil par votre guide et rencontre avec votre équipe. C’est le départ, direction le Nord du pays. Petite étape de trois heures environ à travers les collines fertiles du peuple Kikuyu, pour rejoindre la forêt des pentes du Mont Kenya. Installation dans un lodge pour bien récupérer avant la suite du voyage.

Levé tôt le matin, et dès le petit déjeuner avalé, nous partons à pied, à un rythme tranquille durant 2 heures, arpenter la forêt pluviale de montagne, typique de ces zones intertropicales d’Afrique de l’Est. Outre la particularité de l’environnement et l’avifaune importante, nous sommes avant tout à la recherche des quelques espèces de primates. Les babouins sont présents, preuve de leur impressionnante adaptabilité, mais nous serons plus attentifs à l’observation des colobes guérézas et du singe bleu, ou cercopithèque à diadème.

En milieu de matinée nous remontons dans nos 4x4 et contournons le Mont Kenya, ce vieux volcan que l’érosion a travaillé pour lui donner un caractère alpin, avec des sommets formés de pointes rocheuses, souvent cachées dans les nuages. Petit à petit, nous perdons de l’altitude, gagnons en chaleur, et pénétrons dans les grandes steppes arborées typiques du Nord du pays.

A la mi-journée nous pénétrons dans le Parc National de Meru, et commençons notre premier safari, d’abord sur le chemin nous menant à notre site de camping, puis dans l’après-midi jusqu’au coucher du soleil. Nous resterons ici 2 nuits, nous offrant ainsi 2 jours pour s’imprégner du parc, où nous sentirons rapidement « chez nous » !

Cerné par les réserves de Kora, North Kitui et Bisandani, le parc de Meru, établit en 1967 sur 870 km², se trouve au cœur d’une zone de conservation beaucoup plus vaste. Son altitude varie entre 366 et 966 mètres, et son biotope se compose d’un superbe mélange de savanes, de steppes arborées et arbustives, de forêts sèches et de forêts galeries, avec quelques zones de marais et des « kopjes », ces blocs de granite empilés typiques de l’Afrique de l’Est. La proximité du Mont Kenya est à l’origine des nombreuses rivières et du fleuve Tana qui favorisent l’abondance de la faune et surtout sa diversité ! Ainsi, les espèces « classiques » des savanes du Sud du pays (éléphants, buffles, zèbres de plaine, élands du Cap, koudous, lions, guépards…) côtoient les espèces spécifiques des zones semi-désertiques du Nord Kenya (oryx Beisa, gérénuks ou gazelles-girafe, girafes réticulées, zèbres de Grévy, autruches de Somalie…). Il faut également noter qu’après des années d’effort, le braconnage a été totalement éradiqué de la région depuis près de 15 ans. Les 50 rhinocéros blancs et noirs qui se trouvent dans une zone sanctuaire du parc en sont la plus belle preuve ! En résumé, Meru est un petit paradis africain que nous découvrirons probablement seuls, tant son secret est bien gardé.

Nous nous levons à l’aurore pour une  nouvelle matinée de safari à travers Meru. Après le déjeuner que nous prendrons non loin de la sortie du parc, nous prenons la route, toujours en direction du Nord, pour rejoindre le territoire Samburu.

Dans les steppes herbeuses, parsemées d’acacias, surgit soudain l’impressionnante silhouette d’une montagne qui domine fièrement les plaines qui se déroulent à l’horizon. C’est l’Oldoinyo Ololokwe Sabachi, le point le plus au Sud de la longue chaîne des Montagnes des Matthews, et une montagne sacrée pour les Samburu. Non loin coule une rivière importante cernée de forêt galerie, l’Ewaso Ngiro (qui signifie en langue Maa « les eaux brunes » du fait de sa couleur)… Voilà le décor planté pour les 2 jours à venir dans la Réserve Nationale de Samburu ! Premier safaris ce jour 5 pour rejoindre notre camp, en soirée. Nous nous installons ici pour 2 nuits sur un site de bivouac bien loin des foules.

Journée complète de safari dans la réserve de Samburu. Levés avant l’aube, nous avalons une boisson chaude et partons de suite pour un premier safari. Cette aire protégée et celle de Buffalo Springs, respectivement créées en 1962 et 1964, sont mitoyennes et couvrent 516km². On y rencontre des animaux caractéristiques des milieux arides et semi-arides : oryx, gérénouks, zèbres de Grévy, des cobes à croissant, des mangoustes, des guépards, des léopards. Retour au camp pour le petit-déjeuner avant un nouveau safari le matin. Déjeuner et les quelques heures chaudes, où la vie du parc s’immobilise, à l’ombre des acacias de notre camp, avant l’heure du dernier safari, du milieu d’après-midi jusqu’au coucher du soleil.

Après le petit-déjeuner et le démontage du camp, nous traversons une dernière fois Samburu pour un ultime safari, puis prenons la route du Sud. Notre découverte des écosystèmes semi-arides du Nord prend fin et nous allons rejoindre les immensités des savanes et des plaines de Maasaï Mara. Notre première étape nous conduit au lac Naivasha, dans la Rift Valley.

La vallée du Grand Rift Africain, qui entaille toute la partie orientale du continent noir sur plus de 3000 km, depuis l’Ethiopie et Djibouti jusqu’au Lac Malawi, dessine au Kenya un relief tourmenté. Des volcans et montagnes abruptes, des hauts plateaux entaillés de vertigineux escarpements, des lacs salés alimentés par des sources chaudes... La descente dans le Rift qui marque notre arrivée à Naivasha vaut le coup d'oeil!
Installation en soirée dans un lodge confortable en bordure du lac.

Entouré de forêts d’acacias, le lac Naivasha est un site de nidification de nombreuses espèces d’oiseaux : il est ainsi devenu une étape ornithologique de renommée internationale. Ce matin, une balade en bateau nous emmènera à la rencontre du cormoran à poitrine blanche, du tantale ibis, de l’ibis sacré, de la spatule d’Afrique et du pygargue vocifer, entre autres. Les mammifères ont aussi trouvé à Naivasha un environnement propice : de belles populations d’hippopotames, de girafes, de gnous, de buffles s’y sont installées.

Nous prenons ensuite la direction du Maasaï Mara. Notre route parcourt le Rift, pour remonter ensuite sur les plateaux occidentaux cette fois, pour arriver au cœur du pays Maasaï, ces lointains cousins des Samburu que nous avons côtoyé dans le Nord.

Volontairement, nous ne choisissons pas la facilité pour cette partie du voyage car nous arrivons dans la région la plus touristique du parcours, la Réserve Nationale de Maasaï Mara. Notre chance ? Maasaï Mara est une réserve nationale « divisée » en plusieurs parties, gérées par des groupements Maasaïs indépendants les uns des autres. La zone la plus facile et rapide d’accès, située à l’Est de la réserve, est logiquement la plus fréquentée, avec 3 gates (portes d’entrée), de nombreux lodges et terrains de camping… Pour notre part, nous rejoignons la partie Ouest du parc, zone de confluence de deux grandes rivières, la talek et la Mara. Nous serons ici dans les secteurs les moins accessibles et les plus éloignés que la réserve puissent offrir.

Nous arrivons en fin de journée, bercés par un premier petit safari, et nous installons pour 3 nuits sur un très joli site de bivouac privatif à la limite de la réserve, au bord de la rivière Talek (le camping est désormais interdit dans le parc).

C’est le départ pour 2 jours entiers de safari dans cette partie Ouest, notamment dans la région de Musiara.

La Réserve de Maasaï Mara, fondée en 1961 sur 1800 km2, est un passage obligatoire lors d’un voyage nature au Kenya, tant les observations y sont extraordinaires. Extension Nord du Serengeti (parc national tanzanien), elle offre des paysages similaires et une faune aussi riche car il s’agit de la même « entité biologique ». Ces deux parcs sont en effet indissociables car ils sont le théâtre de la migration de plus de 1,5 millions de gnous et de zèbres qui, chaque année, quittent le sud du Serengeti pour rejoindre le Maasaï Mara après avoir franchi les rivières Grumeti, Sand, Talek et Mara. De fin Juin à Octobre, la migration vient grossir les rangs d’une faune déjà nombreuse. Grandes plaines, marais, collines, rivières boisées, taillis d’acacias... forment une grande diversité d’habitats  qui favorisent la rencontre de buffles, de gazelles de Grant et de Thompson, de topis, d’impalas, de girafes... les éléphants sont aussi présents en belles troupes ; les rhinocéros noirs bien que rarement observés. Les prédateurs, eux aussi sont représentés: les lions sont très présents, les guépards également, et, même s’ils plus difficiles à débusquer, léopards, hyènes et chacals y baroudent... Enfin, les quelques 450 espèces d’oiseaux recensées ici auront de quoi réchauffer le cœur des ornithologues !

Nous levons le camp, saluons nos gardes Maasaï, et c’est le chemin du retour qui nous attend : pas de vrai safari officiel (nous n'incluons pas de park fees pour ce jour étant donné le peu de temps passé dans la réserve pour un tarif quotidien de 200usd!), mais un arrêt restera possible en cas de nouvelle espèce ou de scène remarqauble seulement.

Fin de ce voyage hors du temps, où nous avons renoué avec cette nature originelle, loin de nos modes de vie habituels. Arrivée à Nairobi et vol en fin de journée pour Paris (arrivée aéroport possible dès 16h, pour un vol à partir de 18h au plus tôt).

Arrivée à Paris, fin de votre voyage au Kenya.

Repas:
Petit déjeuner : de type occidental (selon les jours : café, thé, chocolat, toasts, confiture, œufs, bacon ou saucisse, céréales, parfois des crêpes, fruits)
Déjeuner lors des transferts : salades composées (légumes lavés dans de l'eau traitée) ou panier pique-nique avec sandwichs et fruits... Pour les déjeuners au camp, plat léger cuisiné
Dîner : Soupe puis plat complet avec viande, légumes et féculents
Eau à volonté, purifiée par nos soins ou en bouteille.