L'esprit du voyage
Une traversée intégrale de l'Ouzbékistan en train, de la vallée de Fergana aux oasis de Samarcande, Boukhara et Khiva.
Incontournable de la Route de la soie, l'Ouzbékistan a vu se succéder les plus grands empires. Au carrefour des routes et des peuples, il s'est enrichi à bien des égards et révèle aujourd'hui des cités caravanières légendaires à l'architecture extraordinaire. C'est humainement également que le pays nous surprend lorsque nous rencontrons le peuple ouzbek rural et si accueillant dans la verdoyante et fertile vallée de Fergana où l'eau coule abondamment. Ici, la diversité est quotidienne.
Après avoir découvert Tachkent, la capitale, ses monuments et ses marchés, nous prenons le train en direction de la vallée de Fergana. Elle est si riche que nous y consacrons plusieurs jours. Nous prenons le temps chez l'habitant de vivre au cœur de la ruralité tout en découvrant la cuisine et l'artisanat local. C'est également l'occasion de visiter les fabriques de soie et de céramique.
De retour à Tachkent, nous nous rendons non loin dans les montagnes des Tien Shan, au petit village de Sukok. Nous nous baladons dans les belles forêts et découvrons la vie montagnarde locale en dormant chez l'habitant. Nous en ferons de même tout à proximité de Samarcande, pour une autre randonnée dans les montagnes aux décors beaucoup plus pelés des Monts Zeravchan.
Il est alors temps de suivre le chemin de fer des cités caravanières, oasis au milieu du désert.
Nous montons ainsi à bord de l'Express Oriental entre Tachkent et Samarcande et poursuivons notre convoi sur cette mythique route de la Soie en nous émerveillant des richesses historiques et architecturales de l'empire de Tamerlan. S'ensuit, en train toujours, la cité de Boukhara avant de rallier par le rail en traversant le fameux désert de Kyzil Koum la moins visitée et plus confidentielle cité de Khiva. Un véritable musée à ciel ouvert au pays des Mille et Une nuits.
De Khiva, nous prenons notre vol retour directement pour l'Europe sans repasser par Tachkent. Nous évitons ainsi un vol intérieur "inutile" donnant à notre traversée tout son sens.