Les Parcs du Nord de la Tanzanie
Au cours de ce voyage en Tanzanie, nous irons à la découverte d'espèces animales parmi les plus fascinantes, au cours dans trois grands parcs du Nord tanzanien : Tarangire, Ngorongoro et Serengeti.
AIRE DE CONSERVATION DE NGORONGORO
D’une superficie totale de 8.300 km2, Ngorongoro n’est pas exclusivement dédié à la préservation de la faune sauvage, d’où le fait qu’il ne soit pas classé en parc national. L’objectif de cette aire de conservation est multiple :
- certes, protéger la nature et en particulier la faune, chose importante quand on voit que les plantations de nos jours jouxtent les limites de l’aire,
- mais également préserver l’écosystème où vivent les Maasaïs (ceux des hauts plateaux contrairement à ceux des steppes entourant Tarangire) et quelques autres groupes ethniques plus modestes comme les Hadzabés, peuple chasseur-cueilleurs qui ne compte que quelques centaines d’âmes,
- mettre en valeur le patrimoine culturel archéologique, avec notamment les sites d’Olduvaï (où les strates de sédiments ont fossilisé des traces de la présence humaine comprises entre 1,8 millions d’années et 120 mille ans, mais aussi le site de Laetoli où ont été mises à jour l’empreinte de bipèdes, deux adultes et un enfant, vieille de 3,5 millions d’années,
- et enfin gérer des revenus générés par l’activité touristique
Au milieu de tout cela, se trouve bien entendu le mondialement célèbre "cratère" de Ngorongoro. La vaste caldera, dont le diamètre fait 20 km, abrite une faune incroyablement riche et parfaitement protégée par un rempart de 600 mètres de haut. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1978. Toute la grande faune d’Afrique de l’Est est présente et relativement facile à observer dans le cratère, sauf la girafe ! Les vieux éléphants mâles portent d’impressionnantes défenses, les lions évoluent dans la catégorie « poids lourds », on y voit assez facilement des rhinocéros noirs, un lac salé accueille des flamants roses tandis que les hippos se prélassent dans le lac d’eau douce, les gnous et les zèbres ne migrent pas car l’humidité que créé la haute altitude du plateau permet une régénérescence rapide de la nourriture, les léopards, bien que discrètement endormis dans une fourche d’acacia de la forêt de Leraï, peuvent se laisser observer… Bref, un véritable « Jardin d’Eden »… Les Maasaï n’ont pas le droit de descendre dans le cratère, à l’exception près qu’ils ont accès au lac salé pour l’importance des minéraux que cela apporte au bétail. Alors imaginez les centaines de têtes de bétail farouchement gardés par les plus valeureux guerriers Maasaï armés de leur lance !
PARC NATIONAL DE SERENGETI
Ce parc immense couvre une superficie de 14 760 km². Il est par ailleurs entouré par des réserves spéciales (Ikorongo, Loliondo, Maswa…), l’aire de conservation de Ngorongoro, et côté kenyan par la réserve nationale de Maasaï Mara et le pays du peuple Maasaï, qui naturellement protège son environnement. Ainsi dans le Serengeti, vous vous trouvez au cœur d’un immense écosystème sauvage de plus de 50 000 km2 (un dixième de la France) ! Cette scène gigantesque est le théâtre d’un spectacle que nous livre quotidiennement toute la faune sauvage africaine. La concentration animale est à la même mesure, ou à la même démesure devrions-nous dire. L’emblème de cette nature est porté par les grands herbivores, gnous et zèbres, et leur célèbre Grande Migration.
Ils sont tellement nombreux, près de 2 millions, qu’ils sont naturellement obligés de migrer pour survivre, leur nombre épuisant rapidement la nourriture fournie par la savane herbeuse. Vous l’avez compris, nous sommes ici dans la démesure, dans les extrêmes et les records de la nature.
Le Serengeti couvre des biotopes très différents : la savane avec les plaines immenses au Sud, les régions boisées et vallonnées à l’Ouest, les régions des kopjes (amoncellement de grands blocs granitiques) à l’Est, la savane arbustive au Nord. Même si partout, la faune résidente apporte un intérêt, c’est avant tout la Grande Migration qui va orienter notre découverte, non seulement car le fait de tomber sur des centaines de milliers d’animaux qui arpentent la savane jusqu’à l’horizon est une expérience d’une force unique, mais aussi parce que c’est là que se déroulent les scènes les plus intéressantes. En février ont lieu les naissances des herbivores, où en l’espace de trois semaines plus 85 % des petits vont voir le jour, réduisant ainsi le risque de les voir tous succomber sous la dent des prédateurs. En juin, autre moment fort, la migration traverse les fleuves du Nord Serengeti, notamment la rivière Mara.
Aux autres périodes de l’année, même sans ces évènements majeurs, l’intérêt reste entier car les prédateurs territoriaux ne suivent pas la migration. Mais le Serengeti c’est aussi 75 000 impalas, autant de buffles et de gazelles de Thompson, 65 000 topis, 18 000 élands du Cap, 5 000 éléphants, 4 000 hyènes, 3 000 lions, 500 guépards, etc., ces derniers étant les prédateurs les plus faciles à observer car chassant à vue, donc de jour.
PARC NATIONAL DE TARANGIRE
Ce parc, d’une superficie de 2 600 km², est situé à deux heures de route d’Arusha, à une altitude moyenne de 800 m, en plein milieu des steppes où les Maasaï font paître leurs troupeaux. Pour la petite histoire, c’est à la présence de la mouche tsé-tsé que l’on doit l’existence de cette aire protégée : en effet, les grands peuples d’éleveurs ont toujours été tenus à l’écart de la zone, la tsé-tsé transmettant aux troupeaux la maladie de Nagana. Pas d’inquiétude à vous faire néanmoins, aux périodes où nous faisons du safari dans le parc, la tsé-tsé est d’expérience uniquement rencontrée dans les zones marécageuses du Sud du parc que nous évitons.
Très vallonné, couvert d’une belle savane arborée, le parc est dominé par un nombre impressionnant de magnifiques baobabs, et est traversé par une rivière pérenne, la Tarangire. Tout cela donne à l’endroit un caractère très africain, sauvage et puissant, une ambiance et une esthétique générale qui vous marquera ! Toute la grande faune africaine est présente en grand nombre, et plus particulièrement l’éléphant, le babouin, l’impala. Le parc abrite aussi des espèces parfois difficiles à localiser ou même introuvables dans les autres parcs du Nord : le gerenuk, le petit koudou, l’oryx, l’éland du Cap et la plus recherchée des antilopes, le grand koudou dont les mâles arborent une impressionnante paire de cornes spiralées. La faune aviaire est elle aussi très belle, avec une note particulière pour les rapaces dont la variété est étonnante ; prenez des notes, ou vous ne pourrez pas tout retenir !
La présence de la rivière Tarangire, qui coule même en plein cœur de la longue saison sèche (de mi-juin à mi-octobre), contribue à l’intérêt de ce parc. En saison des pluies (notre printemps et notre automne) et pendant la petite saison sèche (de mi-décembre à mi-mars), la présence de mares dans les steppes maasaïs permettent aux herbivores de s’égrener sur d’immenses territoires. Par contre quand la longue saison sèche s’installe, il s’opère une véritable petite migration vers le parc de Tarangire. Elle n’est pas de même ampleur que celle de Serengeti - Maasaï Mara, mais l’afflux de grands troupeaux d’herbivores qui doivent quotidiennement venir boire à la rivière rend la saison particulièrement intéressante, offrant de fréquentes scènes de chasse.
Climat
Le climat en Afrique de l'Est est généralement sec avec des températures entre Juin et Septembre de 25 °C à 28 °C et de 30 °C à 35 °C entre Octobre et Mai dans les régions basses. Dès que l'on rentre à l'intérieur des terres où l'altitude est plus importante les soirées et les nuits peuvent êtres fraîches. Il n'y a pas de véritable hiver contrairement à l'Afrique Australe. Les mois d'Avril et Mai sont marqués par une saison des pluies qui sont plus souvent caractérisées par des orages que de pluies réellement discontinues. Novembre et Décembre peuvent aussi connaître des orages de chaleurs plus éparses.
L'électricité
Courant 220 ou 230 volt avec prise de courant à 3 fiches nécessitant un adaptateur. Possibilité de recharger vos batteries dans les lodges où camp de toile qui génère leur besoin en électricité grâce à des groupes électrogènes. Mais attention, ils cessent de fonctionner en général vers 22 h 00 - 22 h 30. Dans les véhicules 4×4 vous pourrez aussi recharger vos appareils lors de vos safaris. Une borne avec 2 prises est mis à votre disposition et ne demande pas d'adaptateur particulier.
Les pourboires
Comme dans tous les pays du monde il est d'usage de laisser un pourboire aux équipes (guide, cuisinier, assistant), porteurs et serveurs dans les lodges, Pour votre chauffeur-guide, compter de lui donner entre 15 et 20 dollars par jour de travail, soit en tout pour notre voyage entre 165 et 220 dollars US, à répartir entre les membres du groupe. Petits pourboires en shilling (2000 shjlling = 1 USD) à laisser aux porteurs et serveurs dans les lodges. 5$ par jour de travail pour le guide Maasaï de la randonnée et celui du lac Natron, toujours à répartir sur le groupe.
L'argent
Pour les petits pourboires et les petits achats de souvenirs il vaut mieux avoir des petits coupures en dollars ou mieux des shillings tanzaniens. Il faut IMPÉRATIVEMENT arriver avec vos dollars car l'attente au bureau de change de l'aéroport d'Arusha est extrêmement longue. Vous pourrez tirer des shillings tanzanien si vous le souhaitez au distributeur de l'aéroport uniquement. Ce n'est pas obligatoire. Le mieux est donc d'avoir des dollars en quantité suffisante et prévoir des petites coupures pour les petits achats post 2009.