Climat
Le Ladakh connaît seulement deux saisons, une saison estivale et une saison hivernale :
- L’hiver est très long puisqu’il commence dès octobre et s’achève en mai. Les températures peuvent descendre jusqu’à - 30°C en vallée, avec des chutes de neige en montagne mais généralement peu en vallée.
- L’été est court puisqu’il est concentré sur Juillet et Août, et le climat est très sec et aride car la chaîne himalayenne située au Sud bloque les nuages de mousson. Les journées en été sont donc vivement ensoleillées. En vallée, les températures estivales peuvent monter jusqu’à 35°C la journée et descendre à 10°C la nuit.
Hébergement
Guest house calme et confortable, de style ladakhi à Leh, située dans les hauteurs de la ville.
En trek, tente 3 places pour 2 personnes, tente mess et tente toilette.
En pièces traditionnelles avec matelas au sol chez l'habitant.
En hôtel international de bon confort au retour à New Delhi pour la fin de séjour.
Gastronomie
Le plus court chemin pour sonder le cœur d’une culture, si complexe soit-elle, consiste sans doute à partir à la découverte de sa cuisine. Pour vous permettre de découvrir le mode de vie du pays, nous vous faisons systématiquement goûter la cuisine locale, qui, même aménagée pour nos papilles occidentales, peut parfois surprendre ! La cuisine indienne et ladakhi sera agrémentée de plats occidentaux.
Si la cuisine indienne produit une quantité de plats différents rarement égalée, les céréales, que ce soit le riz en Inde du Sud, ou le blé (sous forme de roti, pains plats et ronds) en Inde du nord, constituent la base de tout repas. Invariablement accompagnées de dhal (purée de lentilles) et de sabzi (légumes), elles sont, selon les circonstances, agrémentées de viande ou de poisson. Au-delà de ces denrées fondamentales, les combinaisons sont infinies.
Au Ladakh la farine cuite d’orge, la Tsampa, est la base de l’alimentation. Elle est mélangée au thé au beurre, à la soupe, au petit lait, au chang, au yaourt, au fromage frais ! Le blé se consomme en fines galettes qui rappellent les chapatis indiens. Il sert aussi à confectionner des pâtes fraîches. Beaucoup d’aliments importés du Kashmir et d’Himachal Pradesh entrent petit à petit dans les mœurs, et notamment le riz et le sucre.
Eau en randonnée
Notre équipe fait bouillir de grandes quantités d'eau chaque soir afin que vous puissiez remplir vos gourdes pour la journée. Si toutefois, vous aviez fini votre gourde avant d'arriver au camp ou à la maison suivante, vous pouvez remplir votre gourde à un point d'eau claire mais il faut alors la traiter avec un pastille purifiante (AQUATABS).
Encadrement & sécurité
Nous travaillons sur ce voyage avec une équipe locale ladakhi expérimentée, des années d’expérience et de reconnaissance de terrain, ayant permis de tisser des amitiés fortes avec les villageois, vous garantissant un accueil et des échanges privilégiés tout au long de votre séjour.
La sécurité est notre objectif majeur, quels que soient la région, le terrain et le niveau de difficulté de votre voyage. L’itinéraire a été conçu de manière à limiter les risques liés à l’altitude. Nous avons une logistique rodée parant efficacement à tout imprévu. Sur ce voyage, vous restez tout au long de l'itinéraire à une distance relativement courte des axes routiers.
Conseil à votre arrivée à l’aéroport de New Delhi
Les bureaux de change situés dans le hall de sortie de l’aéroport ont tendance à appliquer des taux de change assez élevé. Dans la seconde partie du hall de sortie (avant l’extérieur où se situent les chauffeurs de taxi), vous trouverez aussi des ATM (distributeurs de banque) où vous pouvez retirer. Si vous souhaitez échanger votre guide vous conseillera le lendemain.
Fuseau horaire
5h30 GMT/UTC, si 12h00 à Paris il est 15h30/16h30 à Delhi (heure été/hiver)
Courant électrique
230V, prise électrique majoritairement identique à nos prises françaises. Cependant, certaines ne sont pas
entièrement adaptées du fait d’un espacement différent. Pas de panique, essayez sur une autre prise dans la pièce.
De même, il faudra parfois allumer l’interrupteur accolé au boitier pour faire fonctionner la prise.
Pourboires
Libre à chacun de participer ou non, mais l’expérience montre que le budget à prévoir à répartir est de l’ordre de 60 à 100 euros par voyageur (gardez des petites coupures). Ceci ne constitue naturellement qu’un simple repère. Chacun est libre d’agir à sa guise. Dans les restaurants, les hôtels ou les Guest-Houses (auberges), les pourboires tendent à se généraliser, et sont d’environ 10% du montant à payer.
Culture et traditions
Cette vaste région de culture bouddhiste, avec ses hauts paysages secs et désolés, constitue une extension du Tibet, tant d’un point de vue géographique que culturel.
Société ladakhie
La culture ladakhie traditionnelle est caractérisée par une grande sérénité. Les Ladakhis opposent à la rudesse, aux difficultés de la vie quotidienne, un courage et une ténacité, une bonne humeur qui d’emblée les rendent sympathiques. Les Ladakhis sont en majorité des sédentaires. Paysans et artisans, ils vivent dans les oasis, le long des torrents qui descendent des glaciers et irriguent leurs champs d’orge, de luzerne et de blé. Ils construisent des maisons de brique de boue crue, martèlent des bols de métal, filent et tissent des robes de laine. S’ils ont délaissé la vie pastorale à temps plein, ils restent des nomades dans l’âme, et n’hésitent pas à parcourir des distances considérables pour assister aux fêtes données dans les monastères ou pour commercer pendant quelques mois par an.
Les nomades ou champas, bergers et caravaniers, parcourent les steppes des hauts plateaux à la recherche de pâturages pour leurs troupeaux (yaks, moutons et chèvres) ou pour commercer. Ils sont les seuls habitants du Rupshu. Ces errants du Ladakh ne possèdent rien ou presque rien, hormis leurs troupeaux et tirent le plus clair de leur revenu de la laine. Dans les basses vallées, ils vont chercher des céréales, des étoffes, des épices ou encore du sucre. En échange, ils apportent le sel qu’ils ramassent au bord des lacs salés, mais aussi le beurre, et surtout la laine de leurs bêtes. Le duvet récolté entre les longs poils de chèvre, appelé pashmina, est descendu jusque dans la vallée du Cachemire, où il est admirablement tissé et vendu très cher en Occident. Les habitants de ces hautes terres n’ont pas la vie facile : le travail est dur et intense pendant les quatre mois d’été et l’hiver est rude et long.
Comme l’ensemble des sociétés tibétaines, la société ladakhie est quadripartite, c’est-à-dire composée de quatre strates sociales :
- strate royale
- strate aristocratique
- strate des « gens ordinaires », l’essentiel de la population, composée d’agriculteurs, éleveurs, artisans et religieux laïques
- strate des forgerons et des musiciens
Ces strates pratiquent l’endogamie (le fait de se marier au sein de sa strate) et de nombreux interdits concernent la strate la plus basse dans la hiérarchie, relatifs à la nourriture, aux relations sexuelles ou au lieu de résidence. La polyandrie (mariage d’une femme avec plusieurs frères), méthode traditionnelle de mariage dans tout le monde tibétain, de façon à ne pas diviser les terres familiales, est de moins en moins pratiquée. Concernant la communauté monastique, le critère de hiérarchie n’est pas fondé sur l’hérédité, c’est-à-dire selon le système des strates sociales, mais sur le « mérite ». Les moines dépendent des monastères au sein desquels ils ont reçu leur éducation religieuse, pris leurs vœux et été ordonnés. Malgré la prééminence du moine sur le plan religieux, il n’est pas le seul spécialiste à exercer : les villages ladakhis comptent parmi la population laïque des astrologues, des médecins guérisseurs (Amchi) et des médiums.
Religion
Le Bouddhisme au Ladakh : le Lamaïsme
Le Bouddhisme fut introduit au Ladakh via le Cachemire au début de l’ère chrétienne mais n’atteignit que l’élite et il fallut attendre le 10e siècle pour que le bouddhisme tibétain, le lamaïsme, connaisse un grand essor et soit largement diffusé dans toutes les couches de la société grâce à l’appui des souverains locaux.
Depuis, le lamaïsme, terme soulignant le rôle éminent joué par le maître spirituel, le lama, y est fermement établi avec de nombreux monastères et une population d’environ 2000 membres aujourd’hui (3,5% de la population bouddhiste).
L’église lamaïque, élément essentiel de la société ladakhie, entretient des liens étroits avec la communauté des laïcs, qui lui sert de base de recrutement et lui assure un soutien matériel (donations). L’originalité du lamaïsme tient surtout en l’appropriation des croyances et des pratiques magiques ancestrales du monde tibétain. De nombreux éléments de rites et de la symbolique bön (la religion ancestrale du Tibet) ont été assimilés dans le lamaïsme, ce qui explique la masse de déités aux allures féroces, à l’origine des démons de la religion bön, qui sont propres au panthéon tibétain.
Monastères
Le Lamaïsme comprend quatre grandes écoles : Kagyupa, Sakyapa, Nyingmapa (Bonnets Rouges), et Gelukpa (Bonnets Jaunes). Au Ladakh, la plupart des monastères appartiennent aux ordres Nyingmapa et Gelukpa (dirigé par le Dalaï Lama). Il n’existe aucun esprit de compétition ni d’antagonismes entre ces ordres. Les monastères sont désignés sous le nom de « gompa ». Souvent bâti au voisinage d’un village, seule sa position en hauteur marque la distance qui le sépare du monde des villageois avec lequel il entretient des relations étroites et quotidiennes.
Tous les grands monastères comprennent un Dhukhang (salle d'assemblée), un Lhakhang, « Maison des Dieux », chapelle réservée à la divinité principale, et des cellules d’habitation. Le Dhukhang est la pièce la plus vaste, équipée de coussins et de tables basses ou les moines s’installent pendant les prières et les cérémonies. Dans les petits monastères, une seule pièce peut servir de salle de réunion et de chapelle. La plupart du temps, il y a à l’entrée une iconographie représentant la Roue de la Vie et à l’intérieur une statue du Bouddha est entourée de disciples ou de gardiens. Moines et fidèles s’y réunissent à l’occasion des grandes fêtes du calendrier lamaïque.