Les informations concernant les formalités sanitaires peuvent évoluer en permanence. Il est nécessaire de vérifier les mises à jour auprès des organismes officiels.
Il est vivement conseillé de consulter son médecin avant le départ pour le Ghana et de se constituer une pharmacie personnelle, notamment si l’on souffre d’une pathologie particulière.
Vaccinations
- La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Il s’agit désormais d’un vaccin valable à vie. Pour les personnes ayant été vaccinées il y a longtemps, il est impératif de produire un certificat de vaccination internationales.
- La vaccination contre le COVID19 (schéma vaccinal complet) est obligatoire à compter du 12 décembre 2021 minuit pour toutes les personnes âgées de 18 ans ou plus. Les autorités sanitaires ghanéennes reconnaissent comme ayant reçu un schéma vaccinal complet, les personnes ayant reçu 2 doses d’Astra Zeneca, Pfizer, Moderna et Sputnik V ou 1 dose de Johnson&Johnson.
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est vivement recommandée.
- Compte tenu de la survenue régulière d’épidémies de méningite bactérienne dans la moitié nord du pays, la vaccination contre la méningite à méningocoque de type A et C est conseillée.
- Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Paludisme
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). À ces mesures, il est possible d’ajouter un traitement médicamenteux, adapté à chaque individu, si la durée du séjour est inférieure à 3 mois : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel. Il est primordial de mentionner son voyage en Afrique à son médecin traitant, en cas de fièvre élevée, même des années après le retour.