Qu’est-il possible de voir ?
Si l’attraction principale demeure le pygargue à queue blanche, il y a toujours d’autres espèces présentes sur les places de nourrissage, en particulier les corvidés et les goélands.
Corneilles mantelées, corbeaux freux, grands corbeaux, pies bavardes, choucas de tours, goélands pontiques sont les espèces les plus communes. Tous ces oiseaux manifestent de nombreux comportements et au-delà du simple contact visuel, ce sont les interactions entre les oiseaux qui procurent de nombreuses occasions photographiques. Les corneilles mantelées en particulier aiment embêter les pygargues pour leur chaparder de la nourriture et n'hésitent pas à leur tirer les plumes de la queue !
Un autre affût avec vitre sans tain est proposé pour la buse variable principalement et le faucon sacre, un grand faucon oriental emblématique de la Hongrie. Cette espèce rare et menacée vient parfois se poser devant l'affût (le couple a été photographié en 2023), mais cela reste très aléatoire et sans garantie.
Il y a possibilité de faire un autre affût en forêt devant un abreuvoir (drink station) et surtout près de mangeoires qui attirent de nombreux oiseaux et passereaux. Les espèces présentes sur le site : pic épeiche, geai des chênes, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange nonette, moineau friquet, gros-bec, pinson du Nord, sitelle torchepot, etc. En hiver, les éperviers chassent très régulièrement autour des mangeoires et il est possible d’avoir des individus à se poser devant l’affût.
Quelles sont les chances de voir et photographier le pygargue ?
Sur un séjour de 4 jours sur place, le pygargue est toujours observé près des affûts. Le nombre d’individus et le temps resté sur place diffèrent selon les affûts, les individus et les conditions climatiques. Il est donc possible d’avoir plusieurs pygargues pendant plusieurs heures, voire plusieurs dizaines d'individus sur une grande partie de la journée, ou bien même aucun pygargue sur une journée en cas de changement radical de météo. Le pygargue met parfois du temps avant de venir sur un site.
Les distances d’observation et de photographie sont variables selon l’emplacement du poisson : plusieurs poissons sont disposés à des distances différentes (de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres) afin de varier les cadrages et les angles de vues.
Les affûts :
Il existe 3 affûts aux pygargues au sein du parc national, deux d’entre eux sont en plein champ, avec des forêts et des plaines en arrière-plan, un autre devant un petit plan d'eau.
Ces affûts sont prévus pour 2 à 3 photographes maximum (un affût peut accueillir 4 photographes car il est divisé un deux parties distinctes).
Un chauffage d’appoint au gaz permet de chauffer rapidement ces petits espaces clos. Chaque photographe dispose d’une chaise et peut aisément poser son trépied et ses affaires sur la tablette devant la vitre.
Ces affûts ont été pensés et conçus pour les exigences des photographes : semi-enterrés, ils offrent une large vision panoramique au ras du sol. En outre, la vitre sans tain permet de bouger et même chuchoter sans que les oiseaux ne se doutent de la présence des photographes derrière la vitre. Les oiseaux voient leur propre reflet dans la vitre et certains d’entre eux s’amusent même à venir observer leur reflet. Il n’y a aucune perdition de qualité à photographier à travers cette vitre sans tain (les images qui illustrent ce voyage ont été réalisées depuis ces affûts).
En ce qui concerne les commodités, les hommes doivent uriner dans des bouteilles et des jerricanes. Pour les femmes, une petite toilette mobile chimique est installée dans l’affût avec un rideau pour s'isoler.