Climat :
De part sa position géographique, les températures au Spitzberg peuvent descendre assez bas. Si en général, elles tournent autour de -20°C, lors d’une bonne tempête, elles peuvent descendre vers les -30 °C, voire -40°C en température ressentie. Les vents catabatiques peuvent eux, atteindre plus de 100 km/h.
C’est dans ces moments là qu’un bon équipement est absolument indispensable, sinon, les gelures seront inévitables.
Hébergement et nourriture :
Tente d’expédition biplace et tente mess. Petit déjeuner et déjeuner composés de barres céréales, fruits secs, chocolat puis café, thé. Repas du soir (le plus important avec le petit déjeuner) : plat de résistance (lyophilisés), saucissons et fruits secs.
Transports :
Le raid de 9 jours en totale autonomie se fait grâce à des pulaks. Ces traîneaux polaires transporteront "notre vie" pour nous permettre d'accéder aux paysages les plus sauvages. Lorsque l'on utilise les pulkas, on retrouve le silence du printemps arctique et la blancheur du Svalbard prendra alors toute sa dimension.
Le transport vers la zone de raid et le retour se fait en chenillette.
Bon à savoir :
Conseils photo :
Le problème des régions boréales en photographie tient à plusieurs facteurs.
Tout d’abord, la neige. Celle-ci gène la mesure de la lumière et provoque fréquemment une sous-exposition (image grisâtre). Pour y remédier, il faut compenser l’exposition (+1 voire +2 diaphragmes). Si cette option est absente de votre appareil, il existe une autre solution, qui consiste à caler l’appareil une mesure prise sur la peau. Cette mesure fera une moyenne plus « juste » que l’appareil ne le ferait seul face à un paysage enneigé.
Autre difficulté, les rayons UV. Ils sont très nombreux dans l’Arctique et la réverbération sur la neige amplifie ce phénomène.
Les informations ci-dessous sont données afin que vous preniez pleine conscience du milieu dans lequel vous allez être amenés à évoluer. Dans ces milieux extrêmes, il est vital de savoir où l’on met les pieds et de connaître parfaitement son équipement. Nous vous demandons donc de porter une attention toute particulière aux alinéas suivants.
Météorologie au Spitzberg :
Ca ne surprendra personne de dire que la météo au Spitzberg est rigoureuse et capricieuse. Même si le temps est en moyenne relativement beau, les sautes d’humeur de la météo sont fréquentes et brutales. Les températures peuvent atteindre les -30°C. Il faut donc être prêt psychologiquement à affronter ses conditions. La météo, au Spitzberg, conditionne tout le voyage.
Important : météo et retard de vols
En cas de météo défavorable et pour des conditions de sécurité, il est parfois possible que votre vol subisse un retard important, pouvant aller jusqu'à plusieurs jours. Dans ce cas, Terres Oubliées ne pourra être tenue pour responsable de ces retards et ne prendra pas en charge les frais supplémentaires, comme l’hébergement, les vols (frais de modification, de re booking, de réservation, d’émission), les frais de bouche (repas…) ou toutes autres activités ne figurant pas dans ce carnet de bord. Ce type de contraintes est inhérent aux voyages d’exceptions dans le Grand Nord. Vous devez être conscients de l’existence de ces contraintes en partant pour ce voyage. Aussi, ne prenez pas de rendez-vous important juste après votre voyage. Comme le dit le dicton, 50% du voyage est réussi quand vous êtes arrivés en Arctique…
Itinéraire & sécurité :
Le programme jour par jour peut être modifié ou même inversé. Cependant assez rares, ces changements sont imposés par des raisons de sécurité dues à des phénomènes naturels spécifiques du lieu : enneigement précoce
ou tardif, intempéries, météo défavorable… Le guide connaît parfaitement le terrain et est seul maître à bord lorsqu’il faut interpréter les caprices de la nature toute puissante sous ces hautes latitudes et prendre les décisions nécessaires. Un téléphone satellite, transporté par le guide, permet une liaison en cas d’urgences VITALE uniquement.
L’ours et la sécurité :
Tout au long du trek, l'encadrement est assuré par un guide connaissant parfaitement le milieu arctique et le comportement de l'ours. Il est armé d'un fusil de calibre adapté afin d'assurer la protection de l'expédition. Des quarts de surveillance la nuit seront à effectuer lors de ce raid polaire, ce qui reste la meilleure protection même si celle-ci reste contraignante.
ATTENTION, ce voyage n’est pas un safari…. Nous n’allons pas volontairement à la rencontre de l’ours pour l’observer. La rencontre reste fortuite, mais toujours un moment magique et particulièrement intense. De plus, la potentialité de rencontre avec l’ours blanc est permanente durant tout le voyage.
L'ours blanc :
Il y a à peu près 2500 ours blancs au Spitzberg. Ils vivent essentiellement sur la banquise et chassent le phoque. Cependant, pendant les mois de printemps, ils dérivent sur des morceaux de glace vers le Sud. À la fonte des glaces, commence pour eux une longue migration vers le Nord à la recherche de la banquise et de la nourriture. Cette migration se fait le long de la côte Est.
Il arrive que certains d'entre eux s'égarent à l'intérieur des terres. Régulièrement, un ours traverse les cités minières du Spitzberg en quête de nourriture. Les côtes Est et Nord sont les endroits les plus fréquentés par ces animaux. Bien que la côte Ouest soit extrêmement peu fréquentée par les ours, ils peuvent être présents un peu partout.
Le but de ce voyage n'est pas l'observation de l'ours polaire : la sécurité avant tout !
Un ours affamé est potentiellement dangereux. Il faut être toujours vigilant et emporter une carabine de gros calibre. Il peut être attiré par la présence de nourriture. Les précautions suivantes sont à prendre :
- Tour de veille durant les heures de sommeil du groupe (défini par le guide)
- Ne jamais laisser de nourriture dans la tente. Il est souhaitable de la mettre à 100 mètres du campement.
Les ours sont totalement protégés depuis 1976. Au cas où l’on serait amené à tuer un de ces grands prédateurs, le gouverneur doit être prévenu et une enquête est faîte pour justifier de la légitime défense. La peau et la carcasse sont la propriété de l'état.
Une journée type au Spitzberg :
Réveil matinal (vers 8h00 du matin) pour un départ vers 11h00. Ski de 6 à 7 heures par jour. La pause déjeuner se fait en fonction de la météo à l’abri d’un rocher ou au sommet d’un belvédère naturel pour profiter du paysage exceptionnel. Les lieux de bivouac sont en général choisis pour leurs attraits et leurs spécificités. Les journées sont permanentes au Spitzberg en cette saison, aussi, votre notion du temps sera rapidement perturbée. En arrivant à Longyearbyen, oubliez vos repères temporels habituels, comme manger le midi par exemple.